Le Nil semblait vouloir cacher à jamais ses origines.  Un grand nombre de géographes, voyageurs, souverains, explorateurs ont essayé avec zèle de remonter tout le fleuve pour déterminer sa source et ses affluents. Toutefois, les chercheurs ont découverts l’un des principaux affluents qui est le Nil Bleu ou Bahr-el-Azrek. Concernant l’origine du fleuve principal, le Bahr-el-Abiad ou Nil Blanc, il y a encore plusieurs points à trouver. Avant cela, au tout début du second siècle de notre ère, l’astronome Ptolémée a déclaré que le Nil prend sa source dans les Montagnes de la Lune. Plus tard, il était convenu que le fleuve prend sa source sous l’équateur, depuis la côte orientale de l’Afrique. Mais, d’autres explorations ont été entreprises.

La grande découverte

Après de nombreuses étapes et recherches, le capitaine Speke reprit seul la route le 9 juillet 1858. Il a fait la rencontre de nombreuses caravanes, a exploré l’embranchement entre Kaseh et Ururi, a découvert les piliers de granit de Salawé, des colonnes plus hautes que celle de Pompée en Alexandrie, des mines de fer … Après 25 jours de marche et  d’explorations, il arrive au lac d’Ukéréwé, qu’il baptisa Lac Victoria. C’est là que les eaux du Nil Blanc prennent leurs sources. La Société géographe de Paris lui décerna une médaille d’or lors de sa venue en France en compagnie du Capitaine Burton en mars 1959.

Le Nil

Le Nil Blanc prend sa source au lac Victoria, à la frontière entre la Tanzanie, le Kenya et l’Ouganda. Le fleuve passe au Soudan par Nimule, après avoir traversé les lacs Albert et Kyoga. Ensuite, il longe la partie sud de la région pour parcourir ensuite Kharboum, là où il rencontre le Nil Bleu, pour ne plus former qu’un cours d’eau : le Nil. Le fleuve traverse le territoire nubien, va dans le nord, puis vers le sud avant d’atteindre l’Egypte, où il est long de 2.450 kilomètres. Plus loin, le Nil se transforme en plusieurs branches dont les deux principales sont Damiette et Rosette, forme ensuite un delta avant de se jeter dans la Méditerranée.