Comment expliquer qu’avec l’impression de se rapprocher du soleil, la température chute en altitude ? L’atmosphère se compose de différentes couches : la troposphère (0 à 10 km d’altitude), la stratosphère (10 à 50 km), la mésosphère (50 à 80 km), la thermosphère (80 à 100 km). La température varie alors en fonction de la couche traversée. La troposphère est chauffée grâce à la chaleur de la terre. L’air chaud qui s’élève affronte pourtant la diminution de la pression atmosphérique avec l’altitude. C’est par cette loi thermodynamique que s’explique la température de moins de 45°C au sommet de l’Everest qui culmine à 8848 m.

Des variations de températures suivant les couches

En sortant de la zone de la troposphère, le dioxygène absorbe les rayons UV donc la température augmente. Les UV agissent sur les molécules de dioxygène et produisent de l’ozone ; cela libère la chaleur. La température atteint alors 0° en haut de la stratosphère. Arrivé dans la mésosphère, dans le même principe que dans la troposphère, la température diminue au fur et à mesure que l’on prend de l’altitude ; elle descend jusqu’à -73°C.

600°C dans la thermosphère

Dans la thermosphère, la température monte considérablement et atteint les 300°C à 600°C ; ce sera en fonction de la position du soleil. L’air est très rare dans cette zone puis la densité est faible. En effet, les rayons UV sont absorbées par les molécules de dioxygène ; ces dernières s’agitent et permettent alors la diffusion d’une forte chaleur. Il n’est donc pas vrai de résumer qu’en prenant de l’altitude, il fait toujours froid. La température augmente et diminue suivant la couche de l’atmosphère traversée. Le phénomène dépend de l’action des UV sur les molécules de dioxygène, de la pression atmosphérique, de la chaleur que diffuse la terre. Lorsqu’on arrive au sommet d’une montagne qui, généralement, ne dépasse pas la troposphère, il est normal qu’il fasse froid !